Weather's Revival
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 Nos origines - WEATH

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MessageSujet: Nos origines - WEATH   Nos origines - WEATH EmptyVen 30 Aoû - 23:30

Prologue - « Till I Collapse »

Tout n'était que poussière. Même le ciel apparaissait furieux, tout portait à croire que nous méritions cette fin, celle uniquement réservée aux démons de légendes. Nous n'étions pourtant que de simples squelettes recouverts de peau, composés d'organes ou autres muscles et nerfs, victimes d'un cruel destin. Sur cette terre agricole transformée pour l'occasion en champs de bataille, nous pouvions ouïr la détresse de nos mères et ressentir les sanglots de nos sœurs. Notre mort n'était pas glorieuse, non. Elle ne l'était pas du tout. Au loin, nous pouvions encore apercevoir le reflet d'une lune impitoyable et désolante. Nous n'étions rien face à tant de prestance et pourtant, nous avions l'impression d'exister encore, l'impression d'être une pièce unique dans l'Histoire du Monde, celui qui s'écrit avec un grand « M ». Un tas de chair perdu dans l'immensité, voilà tout simplement ce que nous étions à cet instant.
Nous n'avions plus le droit de respirer comme les autres.

C'est du moins ce qu'on m'a raconté. Durant cette matinée apocalyptique, je n'étais pas auprès d'eux. C'est vrai.
Tout commença la veille, ou plutôt au beau milieu d'une nuit claire et captivante. J'étais en effet sur le point d'atteindre le but que je m'étais fixé quelques décennies plus tôt : la création d'un nouveau légume violâtre ayant le goût d'une banane légèrement saupoudrée de kiwi et la texture d'un poireau légèrement brûlé sur les bords. Je pris alors le temps d'établir un rapport complet sur ses propriétés et sa composition, afin d'en garder une trace exceptionnelle pour les générations futures. Je quittai ensuite les lieux pour me reposer au creux de ce que l'on appelle « un arbre à explosions », couramment défini comme un type de « mini-volcan » - d'où son nom en rapport avec ses petites éruptions. Ainsi, portant tant bien que mal ma création par-dessus mes épaules - car elle mesurait plus d'un mètre de long et pesait l'équivalent de cinquante-neuf noix de cocos, je m'installai confortablement en attendant que se lève notre seconde lune. La seconde, oui, mais en réalité il s'agissait simplement de la plus connue de toutes. Nous la nommions ainsi à cause de sa courte durée d'apparition, contrairement à celle que l'on considérait comme principale, celle-ci nous surveillant en moyenne pendant pas moins d'une demi-journée. Je me mis alors à déguster pour la première fois ma préparation, ce fut un pur délice, évidemment. C'est alors qu'apparurent ces démons lunaires, sanguinaires. Leurs crocs et leurs énormes pattes ne tardèrent pas à atteindre la cité voisine. Ils la dévastèrent sans la moindre conviction avant de poursuivre leur route qui semblait toute tracée. Quant-à-moi, je me contentai de tomber dans les pommes, laissant sans nul doute mon corps se soulever de temps à autres à cause des éruptions de l'arbre dans lequel j'étais planté. C'est comme ça que j'ai vécu la fin de mon peuple, oui.
Ces mangeurs de bananes n'allaient toutefois pas s'en tirer aussi facilement.


Chapitre Un - « Sing For The Moment »

Tout ne commença pas par cette catastrophe, bien entendu. Autrefois, à l'aube des temps, naquit une population plus que particulière sur la planète Benizesta - régulièrement appelée B64:ZS. Physiquement, rien n'attirait spécifiquement l’œil à part peut-être leurs imposants avant-bras. Ceux-ci pouvaient être jusqu'à trois fois plus gros que ceux que nous avons l'habitude de voir, sans pour autant signifier une quelconque puissance. En effet, ces êtres n'étaient pas habitués à combattre ni même à ressentir la colère. Du moins, pas au point d'en venir aux mains : disons simplement qu'il s'agissait d'agacements, de contrariétés, ni plus ni moins. Ainsi, leur particularité physique n'était pas vraiment un atout, bien au contraire. Ça les rendait plus maladroits qu'autre chose, preuve en est leur évolution technologique plutôt risible. On pouvait régulièrement apprendre qu'un super-champignon rebondissant était élu produit de l'année ! Cependant, les récoltes végétales s'avéraient l'un des points forts de leur culture. Non seulement leur planète était originellement fournie par de nombreux arômes rendant les plantes et fruits onctueux, mais ils avaient réussi au fil du temps à mêler ces divers aliments pour en créer de nouveaux. C'est en ça que résidait leur plus grande réussite.

On peut dire qu'il s'agissait là d'un peuple pacifiste, tout simplement. Chacun passait son temps à rêvasser au creux des différents arbres qui habillaient inlassablement la planète d'une couleur légèrement turquoise, puisque leurs feuilles viraient dans un premier temps au vert, puis quelques mois plus tard au bleu. Là-bas, dans ce monde un peu oublié de tous, nul ne gouvernait. Aucun d'entre eux ne s'élevait au-dessus des autres. Une façon de vivre qui laisse songeur, mais qui peut rapidement tourner au cataclysme.

Imaginez simplement une invasion, oui, c'est le mot qui convient ici. Imaginez donc l'arrivée d'un peuple menaçant, armé de poings terriblement costauds et capables de cogner des dizaines d'innocents à la seconde. L'apocalypse. Et qui pour diriger les troupes dans ce cas ? Chacun serait tenu d'agir comme il l'entend alors qu'il est à ce moment plongé dans un état de choc indescriptible ? C'était en effet le risque d'une telle philosophie de vie. Et ce qui devait arriver arriva.

Un matin, à l'heure de la transition entre leurs deux lunes, l'assaut fut lancé. Un peuple venu d'ailleurs, ayant sans doute déjà traversé une bonne partie de la galaxie, débarqua sur les terres libres des pauvres pacifistes et apprentis savants. À première vue, il s'agissait d'êtres humains tout à fait banaux : des membres tout à fait articulés, des yeux pétillants, une chevelure brune et... une queue de singe, oscillant tranquillement au bas de leur dos. C'est quelques secondes après leur débarquement, lorsque leur regard croisa l'astre de malheur : la Lune, que tout commença. Ou plutôt, c'est à partir de cet instant que commença la fin.

Des cris... non, des hurlements transperçaient les cieux ! De gigantesques bêtes poilues s'élancèrent à la recherche de sang, marquant le sol de leurs énormes empreintes. Ces gorilles géants ne tardèrent pas à annihiler toute forme de vie présente à la surface de cette petite planète. Leur but ? En tout cas, ils n'étaient pas venus pour négocier quoi que ce soit. Ainsi, une fois la boucherie terminée, ils ne tardèrent pas à quitter les lieux pour trouver d'autres occupations ou de plus valeureux adversaires que ceux-là. L'espèce était sur le point de disparaître. Ou presque.


Chapitre Deux - « Above The Law »

La loi de la nature aurait voulu qu'il ne reste plus rien de ces êtres au cœur plus pur que tout ; plus pur que la nature elle-même. La loi de ces gorilles aurait voulu qu'il ne reste rien de ces êtres aux coups inexistants ; à l'esprit si pacifique. Mais parfois, il arrive que quelque chose ou quelqu'un passe par-dessus les lois. On peut alors croire en la Destinée ou la force de la Volonté.

Ainsi, la mort n'avait pas encore fauché tout le monde sur cette planète. Au milieu du chaos se dressait un homme aux épaules encore frêles, titubant, tête baissée, pataugeant dans ses propres larmes. Il survivait à cette malédiction. Malgré tout. Que pouvait-il faire ? Pourquoi n'était-il pas sur le point de rejoindre l'au-delà ? On l'avait sans doute cru mort. Isolé, virevoltant au gré des explosions d'un arbre bizarre, le souffle faible. Quel envahisseur aurait pu deviner qu'il était encore en vie ? Probablement aucun. Et c'était bien là sa chance.

Le futur héros de tout un peuple déambula alors pendant de longs instants. Au cours de son voyage, il croisa de nombreuses fleurs. Autrefois, celles-ci se levaient fièrement, arborant de superbes pétales rosés et une tige toute verte pleine de vigueur. Ce jour, elles n'étaient plus que des brins d'herbe couverts et même recouverts d'un horrible rouge. Celui du sang. Ce dernier ruisselait également, colorant les quelques rivières du monde. Un paysage représentant à merveille l'état du peuple désormais souillé à jamais par la faute de ces bêtes sanguinaires.

Il existait cependant un dernier espoir. Une légende disait « La résurrection, ça existe. Il suffit d'y croire. ». Tout le monde savait évidemment de quoi il s'agissait, mais personne n'avait jamais osé s'y frotter. Depuis la nuit des temps, on interprète cette citation comme faisant référence au mythe de la « Montagne Éternelle ». On raconte que tout juste mille ans après la formation de la planète, alors que les hommes commençaient à peine à se lever, une montagne se dressa soudainement au milieu d'une tonne d'arbres déjà grands d'une bonne centaine de mètres. Les fantasmes les plus fous s'écrivirent alors quant à l'origine de ce phénomène. La fameuse montagne était à vrai dire trop singulière pour être banale aux yeux d'êtres toujours plus friands de nouveaux mystères. On inventa donc au fil du temps de multiples fantaisies qui se transmirent au travers de chaque génération. Celle de la
« Montagne Éternelle » fut celle qui se répandit le plus largement, éveillant au passage d'étranges sentiments chez ce peuple très curieux.


Chapitre Trois - « No Apologies »

Notre héros n'avait plus d'excuse. Il était le dernier représentant de sa race, unique, et détenait le moyen de raviver tout un monde. Ce n'était qu'une légende mais il suffisait d'y croire. Il suffisait de faire parler la seule volonté. Il n'était tout simplement pas permis de douter. Non, pas même une seule seconde.

Les yeux brillants, le clair de lune rayonnant, la marche était lancée. Les cris des derniers animaux se faisaient entendre à des kilomètres, créant le frisson chez le jeune innocent. Tête baissée, jambes tremblotantes, il n'avait plus besoin de penser à quoi que ce soit : son corps n'obéissait plus à aucune raison, seule la force du cœur lui permettait d'avancer. Son regard était vide, ses yeux à demi-fermés. Il ne contrôlait plus rien. Absolument rien.

Après deux jours et trois nuits, il arriva enfin au pied du rêve. La fameuse montagne était bien là, dressée devant lui, la gueule ouverte. Elle n'attendait qu'une chose : pouvoir dévorer cette proie facile. Pourquoi cette métaphore ? Ce n'est pas une métaphore. La nature tout entière semblait... animée. D'en bas, on voyait les arbres bouger, pire, se déchaîner, virevoltant dans tous les sens ! On entendait rugir, on sentait l'odeur du sang, on ressentait tout simplement la mort. Le tas de roches s'ouvrait même en son centre par une immense crevasse en guise de gueule remplie de crocs acérés. L'orage grondait.

L'heure était donc venue. Nous assistions au moment fatidique. Était-ce la fin de tout un peuple ou au contraire, sa miraculeuse résurrection ? Après avoir marqué un cours arrêt, le survivant se mit en route. A quatre pattes. Incapable de tenir plus longtemps sur ses jambes, il s'était finalement écroulé la nuit dernière pour ne plus être capable de se relever. Il faut avouer que finalement, ce n'était pas plus mal étant donné le volume musculaire de ses deux avant-bras. Avancer encore et toujours, telle était sa mission.

A peine avait-il commencé son ascension que déjà, un premier obstacle lui faisait face. Une espèce d'énorme grizzli à un seul œil était debout, hurlant fièrement sa dominance sur le pauvre humain, incapable de répondre quoi que ce soit. Il ne prit même pas la peine de lever les yeux vers son opposant qui ne tarda pas à attaquer. Une énorme patte vint donc littéralement déchirer la joue gauche du garçon qui glissa sur plusieurs mètres avant d'être arrêté par un arbre aux formes plus que douteuses. Ce dernier sembla d'ailleurs, étrangement, tenir à distance l'énorme bête carnivore. Notre héros reprit alors sa route, sous la bénédiction, semblait-il, de cette nature pourtant habituellement capricieuse.

Il continua à lutter contre l'important dénivelé durant de longues heures jusqu'à atteindre la fameuse crevasse. A cet instant, il rampait déjà plus qu'il ne marchait à quatre pattes. Le froid était de plus en plus pressant, sûrement par la faute de l'altitude, tout comme le manque d'oxygène. Ses yeux rouges, presque ensanglantés même, se posèrent alors en direction d'un nouveau phénomène plus que singulier...


Chapitre Quatre - « Love The Way You Lie »

Ainsi, ses yeux se posèrent bien sur un nouveau problème. Ses bras. Ils n'étaient plus, finalement, que l'ombre d'eux-mêmes. Leur volume était deux à trois fois moins importants, c'est-à-dire beaucoup moins que ceux que nous avons l'habitude de voir, mais ce n'était pas tout. Quelques plumes avaient en effet esquissé une sortie le long de chaque bras. Elles étaient pour la plupart d'une couleur aussi violacée que... soudain, un nouveau coup de massue atteint le pauvre homme qui dégringola une nouvelle fois sur de bonnes dizaines de mètres. Une énorme bestiole, mi-éléphant mi-singe avait ainsi bondi jusqu'à sa cible pour lui asséner un terrible coup de trompe. C'en était trop. Les yeux du héros se fermèrent pour ne plus pouvoir se rouvrir.

Les battements du cœur, quant à eux, se faisaient faiblards.

Dans l'heure suivante, l'unique survivant rendit son dernier souffle, laissant son corps inerte sur le sol humide de la mythique montagne.
A cet instant, le peuple venait de perdre sa dernière once de vitalité. Il venait d'être terrassé. Ni plus ni moins. Il n'existait plus personne sur cette planète capable de faire perdurer l'espèce, ou plutôt de la faire renaître. La météo changea alors brutalement. Les nuages obscurs et colériques laissèrent place à un vol d'oiseaux dorés, sans doutes victimes du nouvel éclat d'un soleil jusqu'alors porté disparu. Une mélodie pouvait encore raisonner dans l'esprit du défunt héros, synonyme de requiem. En fin de compte, cette fin était inévitable. Les légendes n'ont jamais sauvé personne.

Tout n'était finalement que mensonge. Et pourtant, l'impensable se produisit.
Quelques jours plus tard, alors que la seconde lune venait de se lever, notre sauveur se releva. Et cette fois, sur ses deux pattes ! Il put alors constater la présence de plumes violâtres autour de lui, ou plutôt à ses pieds. Il n'en portait plus aucune. Tout n'étais plus qu'incompréhension et pourtant, l'explication n'est pas bien compliquée : le garçon venait d'être ressuscité par le fruit de sa volonté ! Ou plutôt, pour les plus sceptiques mais c'est beaucoup moins glorieux, par le fruit qu'il avait in-soucieusement dégusté à l'aube de l'assaut. C'est, il est vrai, la seule explication vraisemblable dont nous pouvons vous faire part. Un fruit aux vertus régénératrices, sorti de nulle part, qui permet alors de conserver le dernier espoir de tout un peuple.
Comment croire, alors, qu'il ne s'agit que du fruit du hasard ? C'était bien plus que ça !


Chapitre Cinq - « Lose Yourself »

C'était maintenant ou jamais. Le rescapé s'élança à grandes enjambées vers le sommet de la montagne légendaire, passant par-dessus les branchages, virevoltant entre les troncs d'arbres, glissant par-dessous les animaux gênants. Un tel regain de forme était tout sauf naturel mais c'était loin d'être sa principale préoccupation. Après bon nombre d'heures passées à foncer, il finit par atteindre son seul objectif : le sommet !
Il n'y trouva toutefois pas grand-chose, si ce n'est un « arbre à explosions » qui semblait identique en tout et pour tout à ceux qu'il avait pour habitude de côtoyer.

« La résurrection, ça existe. Il suffit d'y croire. »

Le supposé sauveur avait déjà trop tardé. Il n'était même plus question de réfléchir, il n'y avait visiblement qu'une voie à suivre pour y croire. Il se jeta alors brusquement dans l'arbre explosif lui-même, suivi de près par les rayons du soleil eux-mêmes. Un véritable tourbillon se déclencha, entraînant le jeune homme dans les entrailles de sa propre planète, celles qu'il aurait préféré ne jamais avoir à découvrir. Il tomba sèchement au sol quelques secondes plus tard, quelque peu déboussolé et choqué. Il redressa cependant assez vite la tête et découvrit avec stupéfaction ce qui l'entourait.

Des guerriers, partout. Des blancs, des noirs, des beaux, des laids. Tout y passait. Certains s'étaient cachés dans un coin, d'autres étaient perdus et enfin, quelques-uns se cognaient sans relâche. Parmi eux, les fameux gorilles, régnant en maître sur l'ensemble de l'étoile. Déboussolé, ne comprenant pas ce qui se passait, le nouveau héros ne broncha pas. Il se contenta de scruter l'horizon sans raison jusqu'à apercevoir ce qu'il attendait : un visage familier.
Sa quête était désormais terminée.


Épilogue - « Without Me »

Une voix, venant de derrière, interpella alors notre héros : « Tu m'as l'air bien surpris, petit ! ». Ne sachant quoi dire, il ne répondit rien et se retourna simplement pour voir un vieillard, encore équipé comme s'il combattait. Ce dernier poursuivit, d'une voix chaleureuse et tremblotante : « C'est ici que se rassemblent nos plus valeureux combattants ! Ceux qui ont osé s'attaquer à la mythique légende... Bien mensongère d'ailleurs, n'est-ce pas ? Huhu... ». Il n'avait pas vraiment tord. Au final, personne n'était revenu à la vie. Toutefois, c'était là une nouvelle opportunité de vie pour le brave garçon. Allait-il vraiment pouvoir survivre dans ce monde chaotique ? Allait-il vraiment pouvoir exister ? Rien n'était moins sûr.

« Nous avons été envoyés ici au fil du temps pour changer le cours des choses, petit ! Nous devons, une bonne fois pour toute, rétablir l'équilibre instable de la météo et de ses éléments qui règne ici. L'heure est venue de changer le cours du temps... ou plutôt, le cours des temps ! Huhu ! »
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